"On fait souvent des exercices de crise, on simule des crises, et on va jusqu'à l'envoi de messages d'information au public et de communiqués de presse. Il y a eu aujourd'hui une erreur qui fait que ce message s'est retrouvé sur le site sncf.com", a expliqué la porte-parole. "Cela aurait dû rester en interne", a-t-elle ajouté, notant d'ailleurs que le TGV 1234 n'existe pas. Le site Internet de la SNCF était revenu à la normale vers 11 h 45.
"ON EST ALLÉ UN PEU TROP LOIN !"
Un lien dirigeant vers un communiqué de presse d'explication intitulé "Erreur sur sncf.com" est apparu quelques dizaines de minutes plus tard. L'entreprise n'a pas noté d'appels de particuliers inquiets, selon le porte-parole.
Est-ce admissible ?
Cet incident, heureusement sans gravité, montre à quel point les entreprises sont soucieuses de trouver des parades à des situations exceptionnelles. En l'occurrence, la SNCF prévoit, en cas de crise importante, une saturation de son système d'information. Elle met en place une solution de rechange, très légère, lui permettant de continuer de communiquer.
Ce moyen de gérer une situation de crise doit lui aussi être testé. Aujourd'hui, il semblerait que ce test ait échoué ... Ce qui en soit ne porte pas à conséquence lors d'un exercice. Ceux qui sont à l'origine de ce bug doivent se faire tout petits dans leurs souliers, mais celui-ci sera corrigé très rapidement.
Que se serait-il passé si, à l'occasion d'une catastrophe, les moyens de communication de l'entreprise s'étaient trouvés paralysés, saturés et incapables d'informer la population et les autorités ?
On entend déjà les hurlements et le lynchage médiatique qui s'en serait suivi ! C'est bien cette situation qui aurait été inadmissible ...